segunda-feira, 18 de janeiro de 2010

Existentialisme de Sartre : condamnés à la liberté

En 1943, soit un an avant la création de Huis clos, Jean-Paul Sartre publie L’Être et le néant : une brique définissant sa doctrine philosophique et dont plusieurs des idées maîtresses imprègnent la pièce. Inspiré par des concepts issus notamment de Heidegger, Sartre y développe une philosophie axée sur la liberté humaine. Une théorie qui fait alors de lui le principal représentant de l’existentialisme athée français. Que dit, en gros, l’existentialisme sartrien ? Il affirme d’abord la gratuité de l’existence humaine, que rien ne justifie a priori. Et selon la formule restée célèbre, «l’existence précède l’essence»: il n’y a pas de nature humaine prédéterminée. L’Homme se définit et se construit par ses actes, il n’est rien d’autre que ce qu’il fait de lui-même. Le corollaire de cette liberté est la responsabilité. L’être se retrouve «condamné à être libre. Condamné, parce qu’il ne s’est pas créé lui-même, et par ailleurs cependant libre, parce qu’une fois jeté dans le monde, il est responsable de tout ce qu’il fait.» Nier cette liberté et cette responsabilité inhérentes à la condition humaine relève de la «mauvaise foi». À chaque homme de donner, dans l’action, un sens à sa vie et au monde. L’être humain décide de ses propres valeurs, mais en l’absence de Dieu ou de déterminisme, rien ne lui en assure la justesse. Et nos choix individuels, parce qu’ils créent «une image de l’homme tel que nous estimons qu’il doit être», engagent l’humanité toute entière. Le mouvement de l’existentialisme, auquel on a aussi rattaché Albert Camus, connaîtra une véritable vogue populaire durant l’immédiate après-guerre. Le mode de vie de la jeunesse envahissant les cafés du quartier parisien fétiche de Sartre, Saint-Germain-des- Prés, est même qualifié d’«existentialiste». En même temps qu’il est galvaudé, l’existentialisme sartrien est très contesté, notamment par les communistes. Au point que «le mot a pris aujourd’hui une telle largeur et une telle extension qu’il ne signifie plus rien du tout», déplore Sartre dans une conférence très courue, prononcée à l’automne 1945 pour répondre à ses critiques, et publiée sous le titre L’existentialisme est un humanisme. Avec le temps, Sartre nuancera un peu ses positions sur la liberté. En 1960, le philosophe publie La Critique de la raison dialectique, ouvrage dans lequel il tente de concilier l’existentialisme et le marxisme, la liberté et l’Histoire. Enrichi d’un second tome paru après la mort de l’auteur, l’œuvre restera inachevée. Extrait de l' Emporte-Pièces 09-10 Marie Labrecque

quarta-feira, 13 de janeiro de 2010

domingo, 10 de janeiro de 2010

Liberdade, liberdade, abre as asas sobre nós ...

Ilha de Anhatomirim (Floripa)

... Que luar! ... Que lugar! ...

Parece pintura ... Esse é o luar de Jurerê Internacional (Florianópolis)